Une bonne idée par jour : faire comme on peut

Un vrai bouquet de fleurs! Une délicate attention de Martini et de son agence Ogilvy pour le lancement d’une nouvelle gamme sans alcool. L’impression que la vie reprend un peu comme avant (photo P.C.)

Je termine ma série quotidienne de bonnes idées de confinement, alors que l’on aborde une nouvelle phase de la crise sanitaire. Je continuerai de relayer à l’occasion des initiatives qui me semblent positives et utiles. Pendant quelque temps encore, nous allons vivre sans contacts physiques, sans musées, sans concerts, sans restaurants, sans voyages, car le virus est toujours là. Ce n’est pas une situation normale et il faudra trouver des ressources en nous et chez les autres pour continuer de tenir. Depuis le début, nous faisons ces efforts pour soulager les professionnels de santé qui ne peuvent pas absorber un afflux de patients dû à une maladie nouvelle et cette réalité n’a pas changé. Il y a aussi des gens qui sont malades et tristes pour d’autres raisons, il ne faut pas les oublier et être reconnaissant si on a la chance d’être épargné.

Il existe de nombreuses façons d’être acteur de cette crise et pas seulement un figurant impuissant. J’en ai recensé plusieurs au fil des jours et j’en retiens quelques-unes :

faire un don à une association d’aide aux personnes en difficulté, à la recherche ou aux hôpitaux

donner son sang

être bénévole pour fournir des gâteaux, des crèmes pour les mains, des visières ou des surblouses aux soignants. Oui ce devrait être à l’État de le faire mais l’urgence est là

-consommer local : commander des paniers à des producteurs de sa région, acheter à emporter chez un restaurateur, privilégier les produits fabriqués en France qui préservent les emplois français et l’environnement

-cuisiner pour soi et ses proches 😉 C’est bon pour le moral, c’est meilleur et moins cher que la nourriture industrielle. On a tous pris des kilos mais si en plus de l’enfermement on doit se priver et culpabiliser c’est l’enfer!

-si on n’aime pas cuisiner il y a plein d’autres occasions d’entretenir le lien avec son entourage : partager ses conseils de lectures ou de séries, s’envoyer des photos, des poèmes, des méditations, faire des apéros à distance, téléphoner tout simplement…

-se déconnecter des médias en continu et des réseaux sociaux. S’informer c’est bien, se saturer l’esprit avec des nouvelles anxiogènes qui tournent en boucle c’est toxique

-et bien sûr toujours respecter les gestes barrières, masques, lavage de mains, désinfection des surfaces. Dans l’attente d’un traitement c’est le seul bouclier possible.

Je relaie ce message que j’ai trouvé sur Instagram. Il émane de l’auteur et thérapeute Emma Zeck et j’adhère à son discours de lâcher-prise. On n’est pas obligés d’être productifs pendant cette période. Au contraire c’est la productivité à tout prix qui épuise la planète et nous avec. Pendant ce confinement ce sont les relations humaines qui nous ont manqué et nous ont aidés, pas les possessions.

Une invitation à être indulgent avec soi-même

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